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porte brancion - Page 21

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : 1 - PORTE BRIANCON : LE MAIRE DE VANVES SE RENIE T-IL ?

    Deux délibérations, inscrites ce soir au Conseil Municipal risquent de susciter des débats et des polémiques : l’installation d’une station GNV par le SIGIEF (Syndicat Intercommunal pour le Gaz et l’Electricité en Ile-de-France) rue Louis Vicat. Ainsi La ville doit transféré au SIGEIF sa compétence en matière d’infrastructure de recharge de véhicule au gaz afin de lui permettre d’installer cette station  publique de GNV (gaz Naturel Véhicule) rue Louis Vicat contestée par certains riverains. 

     « Pourquoi lemaire de Vanves, vice président du SIGEIF cède t-il un terrain pour le besoin exclusif de la ville de Paris et pour servir la politique zéro-diesel de madame Hidalgo qui va augmenter le nombre de bennes au gaz qui traverseront notre commune ? A l'heure où des questions se posent sur la sécurité des sites classés pour l'environnement suite à l'acte terroriste de Saint-Quentin-Fallavier, M Gauducheau donne son autorisation à l'implantation d'un site classée non surveillé (c'est ce que prévoit le SIGEIF) en plein coeur d'une zone urbaine distribuant un explosif puissant : le gaz naturel » s’étonnait une riveraine.  Et sur un terrain réservé aux jeunes avec le kate-park inauguré à la veille des élections électorales de Mars 2008 en même temps de l’espace Sébastien Giner alors destiné aux jeunes. L’argument suprême est qu’il ne serait plus aux normes, comme les arbres qui sont malades, avant de les supprimer. Cette décision est d’autant plus étonnante que Vanves est à l’origine finalement du blocage du projet de requalification de la porte Briançon inscrite dans le fameux accord de coopération Ville de Paris – Ville de Vanves et signé lorsque Bertrand Delanoë en était maire de Paris. Ce dernier, au fil du temps,  voulait finalement installer un dépôt de voirie de la ville de Paris entre les deux bretelles du Périph Est face au Skate Park. Ce qu’avait refusé, à juste raison, le maire de Vanves pour des raisons  d’esthétique urbain et d’environnement. D'autant plus que B.Delanoë prévoyait dans le prolongement de la couverture du Périph à Malakoff,  un hôtel circulaire sur le Périph. Ainsi ce qu’il n’a pas permis au maire Delanoë, maintenant il le facilite pour la maire Hidalgo, avec une station GNV qui va provoquer des embouteillages monstres rue Louis Vicat à cause de la noria de camions poubelles

  • REQUALIFICATION DE LA PORTE BRANCION A L’ENTREE DE VANVES : GAUDUCHEAU VA-T-IL REPONDRE A LA VOLONTE D’HIDALGO DE TISSER DE NOUVEAUX LIENS AVEC SES VOISINS ?

    Le rejet de la Tour Triangle par le Conseil de Paris  - cet échec n’est pas pour déplaire à Bernard Gauducheau (UDI) qui rappelait qu’Anne Hidalgo (PS) était venu soutenir son adversaire politique Guy Janvier (PS)  notamment lors des dernières cantonales - a quelque peu occulté la communication du maire de Paris sur les projets de sa mandature, et notamment sa volonté de poursuivre la voie ouverte par Bertrand Delanoë, de « recréer du lien, physique ou social, d’ouvrir de nouveaux territoires à tous les parisiens mais aussi à nos voisins métropolitains, de relancer une nouvelle dynamique en tissant de nouveaux liens avec les communes environnantes. Avec l’innovation comme trait d’union avec les communes  voisines et des portes de Paris repensées comme de nouvelles places métropolitaines, lieux de vie et de centralité offrant de nouveaux espaces de partage » expliquait elle lundi dernier.

    « Nous souhaitons que des projets réunissent et fédérent et au-delà des frontières des villes » a annoncé la maire de Paris. Ainsi  porte Maillot, la situation devrait se débloquer, car elle a décidé d’engager « une méthode de travail en atelier, afin d’associer à la réflexion d’ensemble dés le départ tous les acteurs, y compris métropolitains publics comme privé : maires du 16éme, du 17émùe, de Neuilly, CG92, Etat (ABF), RFF, STIF, RATP, Viparis, Hôtel ex-Concorde Lafayette… Cette méthode nous parait adapté à la multiplicité des parties prenantes et à la complexité des enjeux, qui nécéssitent de nouvelles formes de travail collectif pour aboutir dans les meilleurs délais. Elle est appelée  à être déclinée pour de nouveaux projets, comme sur le quartier de la gare Montparnasse, la porte de Montreuil avec les villes de Montreuil et de Bagnolet » a-t-elle indiquée. « Privilégier ces méthodes collaboratives est un choix qui nous aménera sans doute à réfléchir à l’adaptation de nos outils d’aménagement, en lien avec de nouvelles perspectives de développement métropolitain et la volonté de conserver les savoir-faire » 

    Voilà une opportunité qui devrait intéresser certains maires des Hauts de Seine notamment le maire Vanves avec le projet mort né de la requalification de la porte Brancion qui l’a quelque peu refroidi sur les intentions de la ville de Paris. Car si la couverture du bd périphérique a permis de créer un espace vert et de loisirs entre Malakoff et Paris côté Porte de Vanves, par contre le projet de la porte  Brancion a été abandonné : Il prévoyait un tour (déjà) au dessus du Périphérique côté pont SNCF pour y loger un hôtel. En face, à l’emplacement du petit parking, entre les deux bretelles du Périph, la Mairie de Paris  prévoyait plutôt des équipements valorisant. Finalement, le seul équipement réalisé, en faveur des jeunes, l’a été par la ville de Vanves avec le Fun Park. Tous ces projets avaient pourtant été inscrits dans la convention de partenarait entre les villes de Paris et Vanves signé en grande pompe durant le printemps 2003.  Bernard Gauducheau se réjouissait dans les colonnes du Monde du 13 Novembre 2004 « d’avoir pu convaincre la ville de Paris d’étendre à la porte Brançion le projet de couverture du périphérique initialement limitée à la Porte de Vanves ». Vanves était ainsi associée à la réflexion sur le parc des Expositions, sur l’accueil de la petite enfance, le partage de certains équipements sportifs : « Cette façon d’envisager un destin commun est une révolution » n ‘hésitait pas à dire un Maire de Vanves très optimiste.

    Ce qui n’a pas duré, car au printemps 2005, il montrait quelques signes d’inquiétudes sur cette couverture du Bd Périphérique qui devait permettre la requalification de la porte Brançion et régler le problème de l’accessibilité de notre commune : « C’est une affaire de gros sous ! La ville de Paris est prête pour aboutir. Mais notre petite voix n’est pas écoutée ! » expliquait le Maire. Le 27 Septembre 2006, lors d’un conseil municipal, il reconnaissait « qu’il y a de l’eau dans le gaz avec la ville de Paris » en regrettant que « la ville de Paris ne soit pas capable de nous proposer un plan d’aménagement de la porte Brancion. Un jour, elle nous parle d’une tour, un autre d’un parking… On n’y voit pas très clair. On demande au maire de Paris de nous éclairer ».Si pour l'aménagement de la partie à l'est de la voie de chemin de fer de la dalle de couverture du périphérique, la Ville de Paris a souhaité organiser une concertation avec les associations et les villes de Malakoff et de Vanves dans laquelle le 14ème arrondissement s'est largement impliqué grâce à la mise en place d'une certaine démocratie participative, il n'en a pas été de même pour l'aménagement de la porte Brancion pour plusieurs raisons :  l'espace est plus réduit, il n'y a que peu d'habitants de la ville de Paris qui auraient bénéficié de cet aménagement, le 15ème arrondissement ne semblant pas avoir, alors, de pratique de démocratie participative et trouvant sans doute peu d'intérêt à l'aménagement de cette porte. La Mairie de Paris a même proposé d’installer un dépôt de voirie à la place du petit parking, ce qui  a été bien sûr, refusé par le maire de Vanves. Comme équipement valorisant, il y a  mieux !

    Pourtant, pour Vanves, cette porte Brancion est l’une des deux entrées de ville principale à partir de Paris qu’elle a ré-aménagée de son côté. Des vanvéens la traversent tous les jours pour se rendre à leur travail et en revenir. Ils croisent d'ailleurs des parisiens qui font le trajet en sens inverse. Pourtant la traversée de ce lieu est très dangereuse mais à pied il n'y a pas d'autre choix. La chaussée et la voirie laisse à désirer avec encore de vieux pavés tout abîmé. Est-ce que l’initiative de la Maire de Paris va relancer ce projet de requalification ? Est-ce que le maire de Vanves, déjà échaudé va réagir et répondre à cette nouvelle initiative ?  Voilà des questions intéressantes à poser en cette période où tous nos élus ont pour préoccupation, notamment, le développement du Grand Paris.

  • PORTRAITS DE CAMPAGNE MUNICIPALE A VANVES : PHILIPPE GOAVEC : « Il vaut mieux avoir un maire qui pense que le Grand Paris est une opportunité qu’une menace »

    Dans le cadre des élections municipales de Mars 2014 de nouveaux visages apparaissent dans le paysage politique vanvéen, qu’ils soient ou non candidat sur une liste : C’est l’occasion de les rencontrer, de les interroger sur leurs motivations à être élu sur une liste, et à vouloir servir les vanvéens, ou à soutenir l’une des 4 têtes de listes qui seront présentes à cette élection. Bien sûr  lorsque c’est possible, car il n’y a, de la part, de ce blog, aucune exclusive, alors que d’autres préfèrent s’en réserver la primeur par tactique électorale. Vanves Au Quotidien s’est intéressé à Philippe Goavec, (PS) 33 ans ex-étudiant de Science po, passionné d’histoire et responsable d’un site internet institutionnel qui est candidat  sur la liste PS « Un  nouveau souffle pour Vanves »

    Vanves Au Quotidien - Qu’est-ce qui a décidé… à vous engager sur une liste aux municipales ?

    Philippe Goavec : « J’étais engagé politiquement avant, ayant rejoint le PS lorsque l’adhésion était à 20 €, pendant la campagne de 2007. Son résultat m’a fait mal. J’ai essayé par la suite de me re-mobiliser, mais je n’y arrivais pas, ni même à participer à des réunions. J’ai donc fait une pause. Mais dés Décembre  2010, comme je croyais  en François Hollande, j’ai repris les contacts car je voulais l’aider, bien avant les primaires. Ce qui a correspondu avec mon arrivée à Vanves, où je me suis inscrit à la section PS. Dans ma conception politique, le niveau local est plus intéressant que le niveau national parce qu’on voit le résultat  concret des actions menées. Au niveau national, il faut avoir les reins solides, pour vivre cette pression, donner de sa personne à 100%, avoir un ego surdimensionné. Au niveau local ce qui me plait, c’est de pouvoir aider les gens, et concrètement lorsqu’ils  ont  un souci.

    VAQ - Comment vivez-vous cette campagne municipale ?

    P.G. : « Bien, je m’amuse énormément, je prends beaucoup de plaisir, et Antonio Dos Santos n’y ait pas pour rien, avec sa manière de diriger la campagne, avec une vraie convivialité au sein de l’équipe qui s’entend bien, sans tensions, car on va tous dans le même sens. M’occupant de la communication, j’en profite pour tester des choses, de manière concrète. Une campagne est un accélérateur de temps. Entre Septembre et aujourd’hui, vous travaillez sur un site internet, la mise en forme d’un programme, puis des tracts, c’est intéressant intellectuellement. On fait une bonne campagne et les jeux sont ouverts dans cette élection. On a réussi à montrer que l’on n’était pas des « rigolos », qu’on avait des idées, qu’on avait travaillé, et que ce que l’on fait maintenant, cela se voit et commence à se ressentir. .

    VAQ - Qu’est-ce qui vous semble le plus important à défendre dans le projet du candidat PS Antonio Dos Santos ?

    P.G. : « Tout d’abord, la conception de la politique qu’a Antonio dos Santos en ayant signé la charte Anticor, en voulant donner plus de poids à l’opposition. Un homme politique qui n’est même pas sortant, et fait une telle proposition s’il arrive à la mairie, en essayant de créer beaucoup plus de débats démocratique, c’est très fort. On peut lui faire confiance pour qu’il le fasse. Ensuite, c’est tout ce qui concerne l’enfance, avec une amplitude des horaires plus importante, pour les crèches,  la mise en place des rythmes scolaires, le cartable numérique avec des propositions concrètes. Enfin, le volet numérique avec la dématérialisation des procédures  qui permet de dégager du temps pour les équipes municipales afin d’être plus disponibles pour d’autres tâches, de faciliter les relations entre les vanvéens, le Wi-Fi gratuit, des cyber-référendum. La démocratie sur le web est plus importante sur des échelles locales où on peut ne pas complétement dématérialiser le débat puisque le 100% numérique n’existe pas, car on besoin de se parler, de se rencontrer physiquement,

    VAQ - Si votre liste était élue, quelles sont les 2 à 3 premières mesures que vous prendriez ?

    P.G. : La première priorité est de ne pas augmenter les impôts ! Nous avons un programme que l’on tiendra alors qu’on nous a dit qu’il n’était pas financé, pas tenable. Antonio Dos Santos a toujours dit qu’il l’était grâce à une répartition différente pour bien mettre en oeuvre nos priorités.  La seconde est la mise en place de cette grande réflexion sur le Centre Saint Remy pour en faire un vrai lieu de vie, animé ne serait-ce que les commerces et les vanvéens, en lançant une concertation.  Enfin, investir dans d’aménagement urbain des entrées de la ville, des gens n’ayant comme image de Vances, que cette porte Brancion,  prés du Périph, avec ce logo vanvéen bleu blanc qui fait « années 70 »  

    VAQ - Quels sont vos liens avec Vanves ? 

    P.G. : « Je suis arrivé à Vanves voilà 4 ans par hasard, en venant du XVéme au moment où je voulais acheter. On a eu un coup de cœur en trouvant l’appartement que l’on souhaitait. J’ai découvert cette ville, j’y suis  ravie. Ayant toujours vécu en Bretagne et dans le Limousin, j’y retrouve certains aspects de village, avec la rue Gaudray et ses petits lampadaires, le marché du samedi, le parc F.Pic, la place de la République, le relationnel avec les vanvéens. Et j’ai découvert le Plateau et appris à  connaître ce quartier animé. Tout en étant aux portes de Paris de surcroît. Le petit village au cœur de Paris et du Grand Paris qui est un sujet important. Il faut un maire qui y croit, ou sinon, c’est nous isoler, nous ostraciser. C’est pourquoi il vaut mieux avoir une personne qui pense que le Grand Paris est une opportunité qu’une menace.

    VAQ – Quels sont les enjeux de cette élection municipale ?

    P.G. : « Je pense que  cette élection  est vraiment importante. On a un maire qui a un bilan respectable, honorable, mais Vanves a besoin d’un nouveau souffle, d’un projet et d’une vision.  Lorsque je suis arrivé, à Vanves, ma seule éducation politique vanvéen, si je n’avais pas fait de politique, c’était le « Vanves Infos » pour qui tout va bien dans le meilleur des mondes. Mais quand on creuse et qu’on sort de V.I.,  on se rend compte que des choses ne vont pas. Je ne vois pas la vision, le projet,  la cohérence pour Vanves. Une ville doit avoir un maire qui a une vision, un parti pris à un moment donné. Dans ce qu’a fait le maire actuel, je ne vois pas la vision, alors qu’avec le nouveau souffle, il y a 3 grands axes qui structure toute notre politique, imprimé dans l’esprit de  l’équipe : Vanves plus unie, plus moderne, plus solidaire